Ateliers d’idées

Toute idée, considérée comme une illumination soudaine de la conscience, mérite de prime abord d’être mise sous « projecteurs » sans préjugés. Parce qu’il n’y a pas une idée bonne ou mauvaise à la première impression, une attention doit être accordée à ce point lumineux de l’être par un droit à passer dans le prisme du jugement de la conscience consciente d’une identité, qui seule, décidera de la transformation de l’idée en une réalité existante parce que l’idée a vocation à trouver place dans entité pensante. Et le passage de l’abstraction à la représentation de l’idée est la première étape dans toute démarche d’écriture. L’écrivain doit en tout point faire exister l’idée qui prend de lui sa première inspiration.

L’idée, c’est un flash, un éclair qui se révèle à une conscience. Elle est donc éphémère et doit impérativement être captée et fixée par une pensée pour qu’elle laisse une marque de son surgissement. Il est fréquent, lors des ateliers de lecture et d’écriture, que les participants aient ces étincelles de la conscience et qu’ils témoignent du besoin impérieux d’y déporter toute leur attention pour mieux les cerner ; c’est alors qu’ils prennent conscience de la non-limitation de leur capacité de réflexion et d’imagination, et de l’aptitude en puissance de la créativité qui étaient enfui en eux. Ils finissent par se découvrir penseur, et donc plus ambitieux intellectuellement, pour aboutir sur une impression d’avoir eu suffisamment d’assurance en eux-mêmes par une complaisance acquise de la pratique de l’écriture qui les convainc de la simplicité de la création littéraire.

Parce qu’il ne suffit pas qu’une idée soit contenue dans un livre pour qu’elle prenne de la valeur, il faut au préalable que l’idée soit bien conçue par une tête bien faite. C’est pourquoi nos ateliers de lecture et d’écriture sont avant tout des ateliers d’idées où les auteurs, aussi bien les écrivains en herbe qui cherchent encore leurs styles, se confrontent les uns aux autres pour affiner réciproquement leurs idées afin d’en définir l’importance de chaque sujet qui vaillent la peine de prendre une forme. Ils acquièrent essentiellement les bases des processus de l’acte d’écriture qui consistent à créer un chemin à soi par lequel se succèderont les signes et des mots mêlés en amas inextricable, garant de l’intégrité de la pensée qu’ils sont. D’une idée unique peut naître une multitude de chemin ; chaque chemin aura la marque de son auteur et produira une impression singulière chez le lecteur. L’écrivain donne forme à l’idée, il la déguise à sa guise et rend la forme inextirpable de l’idée dont elle a pris racines. Ce n’est donc pas l’idée qui fera la beauté du livre, mais du point de vue dont l’auteur se positionnera pour façonner le revêtement de l’idée, l’écrivain s’en trouvera remué dans les recoins les plus enfouit de son être, ce qui donnera à son texte d’être une représentation de son identité.

Beaucoup ne deviendront certainement pas écrivains. Et nos ateliers, tout en proposant à ces participants des programmes bien élaborés, ne garantissent pas cela en bout de piste. Mais, tous les participants pourront proposer, pour le plaisir d’être lu, sous forme d’articles une expression de leur pensée autour d’une idée qu’ils ne peuvent proposer sous forme de livre; ils sont fortement encouragés à le faire pour se débarrasser de la peur du « paraitre ridicule ». Et parce qu’on ne devient pas écrivain en un jour, la publication d’articles, ces petits pas de l’art littéraire, donne à leurs auteurs le sentiment de déjà exister comme écrivains : c’est une motivation à faire plus.

Les ateliers de lecture et d’écriture, ces instants de liberté d’expression et de libération de la pensée, se font par groupe de 8 personnes, l’animateur y compris. Un élément discriminatoire, le seul d’ailleurs, c’est l’âge : nous les organisations par cinq groupes d’âges reflétant les étapes de la plupart des systèmes éducatifs : primaire 8 à 10, collège 11 à 15, lycée 16 à 18, universitaires de moins de 25, et les adultes de plus de 25 ans.

Notre mot d’ordre pour galvaniser les écrivains en herbe, et à destination de tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure littéraire, c’est d’être libre par leurs idées et de laisser libre court à leurs pensées qui les mèneront vers la quête d’une identité dont ils n’avaient jamais soupçonné l’existence, et qui les mettront sur une voie qui forgera leur personnalité. L’écrivain n’écrit pas pour les autres, il écrit avant tout pour soi. L’écriture est une introspection de soi-même qui a pour but de nous rendre libre. Libre nous sommes dans notre tête, libre nous le seront dans toutes nos interactions avec les personnes et les choses qui nous entourent.

Et la lecture dans tout ça ? Eh bien, nous ne pouvons concevoir des ateliers d’écriture sans lecture ; c’est elle, la lecture, qui est la principale incitatrice à l’art d’écriture. C’est aussi d’elle que naît le besoin d’être lu ; la lecture libère la pensée en étendant notre horizon des savoirs et des sciences. La décision de lire peut sembler facile à prendre voire vivement souhaitée, mais la mise en pratique, pour beaucoup, reste très difficile ; nous entendons souvent les gens dire « j’aime lire mais je n’ai pas du temps » ou « quand je lis je m’endors », etc. Les lectures de groupe de nos ateliers de lecture permettront aux participants de prendre part, au fil des lectures, aux débats d’idées qui donneront ordre à leur imagination de s’affranchir de leurs limites. La lecture est facile quand on a commencé à lire.

Pour faire partir de l’aventure et recevoir les informations sur nos prochains ateliers, suivez le lien ci-après ‘Les ateliers de Damien Editions’