Les signes sont parlants même s’ils n’allèguent toujours pas ce qui est en rapport avec ce dont ils représentent. Panique de la communauté médicale ; la problématique d’une immunité récente fait surface, signe patent du désespoir du monde scientifique en manque de solutions thérapeutiques ostensibles face au Covid-19. Toutes les pistes sont intéressantes, argue-t-on, si elles renferment une once d’espoir. Je vois là une déraison du monde de la recherche médicale. Une thérapie à base du sérum de patients guéris est, pour l’urgence actuelle, une perte de temps. En matière de sérologie cette idée est précoce. Le plasma d’une personne guérie, qu’on transfuserait à un malade, n’est pas différent du plasma du malade, du fait que les deux sérums (donneur et receveur) ont tous une immunité embryonnaire, dont inefficace. En outre un anticorps étrangers à un organisme n’égalera jamais celui produit par cet organisme. Chaque anticorps est spécifique à l’organisme dans lequel il a été produit.
Nous avons une communauté scientifique et médicale qui n’a rien à foutre des pauvres vies qui sont fauchées tous les jours, parce qu’il faut avoir une thérapie obtenue par des voies des plus complexes. La simplicité dans la recherche médicale serait-elle désormais une aberration ? Pourquoi le monde de la recherche pense-t-il que c’est seulement quand la recherche est complexe que le résultat est fiable ? C’est à ce point que le monde est arrivé, mêlé dans un engrenage que les « sommités » de la science ont conçu, au point de ne plus pouvoir être le moteur, ou de s’en libérer.
Le monde a pris son autonomie et avance désormais sans contrainte et sans cap : il nous a échappé. Ce monde n’a plus d’âme. Les chercheurs n’ont plus qu’un objectif en tête, c’est le prochain prix Nobel de médecine. Faire simple, c’est comme faire rien, même si ça soigne. Les règles ont eu raison de l’homme. Il est devenu prisonnier. L’on préfère marquer le pas sur place que de saisir des solutions, qui malgré leurs simplicités portent de l’espoir. Sommes-nous devant une communauté scientifique de nom ? De renom, on en doute désormais. Parce que là, c’est de l’incompréhension totale : Comment la science peut-elle ignorer ce fait ? Comment peut-elle passe du revers de la main toutes les règles qu’elle a minutieusement agencées depuis des millénaires ? Ce monde n’aurait-il plus d’âme ? C’est ce que nous révèle la controverse face au protocole de Didier Raoult.

Nous perdons le temps. Nous perdons du temps. Il est perdu pour toujours parce qu’à toutes les étapes des recherches l’on est obligé d’abandonner, de faire demi-tour en fait. Pourtant l’on savait qu’on n’aboutirait à rien ; c’est le cas avec les recherches sur les vers à fort potentiel de captation d’oxygène du fait que leurs sangs possèderaient une forte teneur en hémoglobine.
« Il n’ont qu’à mourir en attendant qu’on trouve la thérapie qui nous rendra riche ». C’est un sourire qu’on ne verra plus que dans le souvenir, « c’est déjà ça ! » Un visage rassurant qui aura laisser place à la solitude, « c’est encore mieux ! » Une hantise permanente par la culpabilité, « on aurait des psychopathes que nous soignerons ». Tout y est dit !
Le monde médical s’enlise dans la malice dans la méconnaissance des étapes nécessaires et la durée qu’il faut pour se constituer efficacement une immunité quand on a été en contact d’un pathogène. Une immunité ressente ne peut constituer une thérapie, en aucun cas. C’est contraire aux principes d’acquisition de l’immunité qui nécessite qu’après le premier contact, que l’organisme porte à maturité ses éléments de défense par des processus physiologiques complexe que seule la nature sait faire en toute simplicité. Cette hypothèse est si aberrante d’autant plus qu’elle vient des personnes sensées être expertes en immunologie, qui maîtriserait les étapes d’induction à l’immunité. Il y a de quoi s’interroger sur les intentions des chercheurs. Veulent-ils faire durer la contagion ?
En cette situation d’urgence, les anticorps des patients guéris ne peuvent être une solution thérapeutique. Ce serait une perte de temps ; ces anticorps des patients « guéris » sont immatures et d’ailleurs incapables de protéger celui qui en a été guéri. Il faudrait des mois, voire plus d’une année, pour que les anticorps des patients guéris soient efficaces, mais surtout, il leur faudrait une exposition continue au virus d’une durée correspondant à la période allant de l’instant où la maladie est déclarée et le moment où on a été déclaré guéri et qu’on aurait fait au moins un mois sans être malade ou sans présenter des symptômes. Par expérience aux contact des personnes qui ont fait la maladie certains refonds des symptômes une à deux semaines après être guéris ; d’autres trainent encore les symptômes après deux mois du début des premiers signes. La thérapie protocole de Didier Raoult est donc à ce jour, le seul à prouver une efficacité et à réduire le nombre de mort. Gagner du temps, c’est appliquer ce protocole sans délai pour ne pas laisser place à pression que les drames humains alimenteront.
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